En 1829, George Wilson fut condamné à mort pour vol et meurtre. Le président Andrew Jackson le gracia, mais Wilson refusa cette grâce et fit remarquer que ce n'était une grâce que s'il l'acceptait. Cela souleva une question légale encore jamais vue aux Etats-Unis. Le cas parvint devant la Cour Suprême et le juge principal, John Marshall, décida ceci : Une grâce est un papier dont la valeur dépend de son acceptation par la personne qui en bénéficie. Il est étonnant qu'un condamné à mort refuse d'être gracié, mais s'il refuse, il n'y a pas de grâce. George Wilson doit être pendu. Aujourd'hui, Dieu vous offre sa grâce. Vous pouvez dire Oui à Dieu par la foi et l'obéissance, mais vous n'y êtes pas obligé. A vous de choisir. Mais il faut être sûr d'en comprendre les conséquences.

Apoc 14;13 Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur, dès à présent! Oui,dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent"

Lorsque nous avons obéi à l'Evangile, nous avons été "baptisés en Christ-Jésus" (Rm 6.3 ; cf. aussi Ga 3.27). "En Christ" nous sommes de nouvelles créatures (2 Co 5.17) ; "en Christ-Jésus" nous sommes fils de Dieu (Ga 3.26) ; "en Christ" nous recevons toute bénédiction spirituelle (Ep 1.3). L'expression "en Christ" dénote une relation spéciale, une relation tellement étroite qu'il est dit que nous sommes en Christ et qu'il est en nous (Col 1.27-28). Le défi de "mourir dans le Seigneur" c'est dire Oui à Dieu pour servir le Seigneur en acceptant les moments défavorables et les contextes ingrats.

Tout au long du chapitre 14, un choix est proposé. Il est dit en fait au lecteur : "Vous pouvez choisir une vie confortable pendant quelques jours, suivie de l'enfer éternel ; ou vous pouvez choisir la souffrance pendant quelques jours, suivie du paradis éternel." Le fait que l'Esprit présente ce choix de manière aussi claire nous montre que le Seigneur savait à quel point il serait difficile pour les chrétiens de rester fidèles. Encourageons-nous à garder les commandements de Dieu et la foi en Jésus. Jacques Royer