Il leur dit: Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu ‘il faut que je m’occupe des affaires de mon Père? Luc 2,49

Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui . 1 pie. 4,15

Mais nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus dans cet amour, et à mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains, comme nous vous l’avons recommandé, en sorte que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux du dehors, et que vous n’ayez besoin de personne. 1 Thess. 4:11

 Il existe trois types d'affaires : les miennes, celles des autres et celles de Dieu. Tout ce qui ne relève pas de mon contrôle, du vôtre et de celui du reste du monde, ce sont « les affaires de Dieu ».

L' apôtre Pierre nous dit que la souffrance est une conséquence de notre ingérance dans les affaires des autres. Si on s'occupe ouvertement, d'une maniére visible, des affaires des autres, on comprend que l'on s'expose à recevoir des coups de batons au même titre qu'un meurtrier, voleur et autres malfaiteurs.

Le résultat est le même si nous nous m'occupons mentalement des affaires des autres ; quand nous pensons : "Pourquoi agit-il ainsi? C'est comme cela qu'il doit faire, qu'il doit élever ses enfants, qu'il doit se comporter au travail..." et ces mauvaises pensées nous empêchent de dormir, nous stressent, nous dépriment et peut-être, nous rendent malades!

De même quand je me tracasse au sujet de tremblements de terre, d'inondations, de la guerre ou du moment de ma mort, je me mêle des affaires de Dieu et je souffre.

Pourquoi ces souffrances inutiles? Si, je vis mentalement la vie des autres, qui donc vit la mienne ? Un autre, personne ?                                 Le fait de me mêler des affaires des autres m'empêche d'être présent aux miennes. Je ne m'occupe pas de ma vie et je me demande pourquoi je ne vais pas bien. Alors la prochaine fois, que vous ne vous sentez pas bien, demandez-vous de quelle(s) affaire(s) vous vous occupez en ce moment!

Bien sûr, vous n'êtes pas obligés de me croire!