Des choses importantes eurent encore lieu cette semaine, d'abord la libération de Guilad Shalit et puis la mort de Mouamar El Khadafi tout cela sur un fond de crise monétaire en Europe. Mais, bien sûr, l'ombre du "Hasard", qui s'écrit avec un grand "D", plane au dessus de tous ces évennements. En effet, la libération de ce soldat se faisait en pleine fête de Souccoth et comme chaque année à l'occasion des fêtes de Tichri, des milliers de chrétiens évangéliques sont à Jérusalem pour se réjouir en défilant joyeusement dans les rues de la capitale; comme pour rappeler que HaMaschiah est là pour : Pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Esaïe 42;7. Si cette libération attendue depuis cinq longues années est le sujet d'une grande joie elle plonge aussi dans la douleur des centaines de familles qui ont du subir les exactions de ces 1027 terroristes libérés; mais dans le même temps le terroriste d'entre les terroristes , Mouamar El Khadafi , était convoqué devant le Juge Divin ! Relisons le Psaume 91 :.... Que mille tombent à ton côté, Et dix mille à ta droite, Tu ne seras pas atteint... Mais quelle est la préoccupation du monde en général et de l'Europe particuliérement : la "Crise"! Ce qui nous préoccupe aujourd'hui, ce sont les Turcs, les Grecs et les Portuguais pour lesquels les Français, les Anglais, les Allemands ne cessent de débattre. Ce qu'il voit, Lui, ce sont avant tout les Juifs; c'est vers leur rétablissement et vers le bonheur du genre humain qu'Il dirige tout ce qui se passe actuellement sur la scène de ce monde. Si la cité de David _ la Soucca_ est une hutte éffondrée; un jour, dit le Seigneur, je la remettrai en état.... Amos 9;11

L'heure approche où le Berger d'Israël ralliera les brebis de son pâturage et leur rassemblement dans son bercail sera le début de l'âge nouveau promis à l'humanité (Jér 23;3). La restauration de la race élue et la conversion du monde par le moyen d'Israël rétabli, tel est le grand but que Dieu, selon la prophétie, a constamment devant les yeux.

Sommes-nous édifiés par la Bible entière? Ou parcequ'il nous suffit de savoir que nous sommes personnellement sauvés, nous nous contentons de choisir à notre gré, un certain nombre de livres ou de chapitres, comme pouvant nourrir notre âme, et d'en rejeter un nombre tout aussi considérable, comme n'ayant pour nous aucune valeur réelle, comme si ce qui regarde la gloire du Seigneur, le triomphe universel de son Évangile, la rédemption finale de son peuple, n'était pour nous que d'un intérêt secondaire?

La Parole de Dieu recommande expressément l'étude de la prophétie. Elle dit que c'est une lumière qui brille dans un endroit obscur et à laquelle nous faisons bien d'être attentifs (2 Pierre I;19); elle dit encore: Bienheureux celui qui lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche (Ap. I).

Jean félicite celui qui lit; combien la lecture et la méditation de la Bible est importante. Il est écrit en Daniel 12;10 qu'aux derniers jours les intelligents comprendront. Et Dieu disait à Jérémie, touchant les destinées futures d'Israël : Crie vers moi, je te répondrai et je te déclarerai des choses grandes et cachées, que tu ne connais pas (Jér. 33; 3).

On dira peut-être que la prophétie relative à Israël ne nous touche que bien indirectement; mais elle concerne Israël, notre frère aîné, le peuple bien-aimé de Dieu; elle intéresse au plus haut degré la gloire de Dieu, Sa Sagesse et Sa Puissance, Son Amour et Sa Fidélité; et, à tous ces titres, ne trouverait-elle donc pas le moyen de captiver aussi notre attention?

Nous aussi, crions au Seigneur qu'il nous accorde de comprendre la révélation de sa Parole. S'il a daigné nous annoncer tant de choses sur l'avenir d'Israël et de l'humanité, n'est-il pas de notre devoir de prendre au moins la peine de les connaître? et s'il les appelle grandes et merveilleuses, est-ce afin que nous les reléguions au rang de celles qui sont bonnes tout au plus à amuser notre curiosité?