C’est toujours avec beaucoup de plaisir et une certaine excitation que j’aborde mes recherches dans l’étude des « parachiot » ; si je me pose toujours cette question : « Qu’est-ce que je vais découvrir de nouveau, d’étrange voir de surnaturel dans ces recherches? », je me demande, aussi : « Comment vais-je me rapprocher du créateur ? Comment le Saint-Esprit va-t-il s’y prendre pour toujours plus me révéler Jésus ? »

Le verset qui m’arrête est le verset 5 de Genése 2 : « Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l'Eternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car l'Eternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol»

Il nous faudrait méditer sur la relation de la pluie avec la création de l’homme mais je voudrais m’arrêter sur « Cultiver le sol » que nous lisons en hébreu « : Laavod eth haaretz ». Ce terme « Laavod », selon ma concordance hébraïque nous le retrouvons 37 fois dans la torah ; je n’ai retenu qu’une occurrence intéressante : « et notre bétail ne nous suivra pas moins; il n'en restera pas ici un ongle, car nous devons en prendre pour servir l'Éternel notre Dieu; or, nous ne saurons de quoi lui faire hommage que lorsque nous serons arrivés." Exode 10.26

« Servir l’Eternel » traduit l’hébreu « Laavod eth hachem » et si « cultiver l’Eternel » ne veut rien dire par contre «  servir la terre » me semble être lourd de sens ! Servir la terre sous entend que l’espèce humaine n’est pas propriétaire du sol mais qu’elle en est seulement locataire.

« Nulle terre ne sera aliénée irrévocablement, car la terre est à moi, car vous n'êtes que des étrangers domiciliés chez moi. » Lévétique 25 ; 23

L’exploitation à outrance de la terre et de ses sous-sols par les hommes est tout le contraire de la sollicitude de Dieu pour notre planète. ( voir les règles sabbatiques )

Dans la même idée, je ne puis résister à décortiquer le verset 15 du même chapître : « L’Éternel-Dieu prit donc l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder. »… Leavedah veleshmerahGarder traduit ici le verbe hébreu Leshamar que nous retrouvons en Deutéronome 4 ;6 : Observez-les et pratiquez-les (mes commandements)

Et si la terre nous était offerte comme une écriture de Dieu, rappelons-nous les signes de Jésus sur le sol dans l’épisode avec la femme adultère. Cet héritage des générations précédentes – le sol et la parole – nous est transmis par ces deux verbes avad et shamar – servir et garder – que nous avons malheureusement dissociés, en séparant le ciel de la terre,  pour pouvoir exploiter la terre à notre profit.