Le nom de la fête de « Pessa’h »  (Pâques) fait allusion au fait que Dieu a fait « Pessi’ha »,  qui est traduit par sauter, enjamber. L’éternel enjamba les maisons des hébreux la nuit où Il a frappé les premiers-nés égyptiens. Mais ce mot contient également de nombreuses allusions qui nous éclairent sur son essence et son caractère particulier.

La valeur numérique de « Pessa’h » , pé-samek-het, est  80+60+8, soit 148.

La somme des chiffres qui forme cette valeur numérique est 1+4+8 soit 13.

Un bref rappel pour les assidus de ce blog :

13 est la valeur numérique de «E’had » , un, unité mais aussi « Ahava », l’amour ; deux traits de caractère qui caractérisent l’Eternel, exprimés dans la valeur numérique du tétragramme,  yod-hé-vav-hé, 10+5+6+5 = 26 ou 2 fois 13 .

Ces mêmes sentiments d’amour et d’unité caractérisent les rapports entre Israël et Dieu qui a manifesté Sa bienveillance à l’égard de son peuple en le délivrant des égyptiens.

Le terme « Pessa’h » peut se lire « Pé – Sa’h » ce qui veut dire « la bouche raconte ».

Au cours de cette fête ce sont les mots libération, passage, sortie de l’esclavage, qui sont commentés, et qui sont sans cesse réactualisés dans le judaïsme par la lecture des récits, les commentaires, la liturgie, le chant.

Ce sont aussi ces mots qui nous sont donnés en héritage pour que tous les humains puissent vivre la résurrection de l’être en Jésus le Christ, nous dit la foi chrétienne. En fait, la fête chrétienne de Pâques porte ce nom parce que, d'après les Évangiles, la mort puis la résurrection de Jésus a eu lieu durant la période de célébration de Pessa'h.

Cet Homme, Jésus de Nazareth, était juif. Il l’est encore, ressuscité pour nous inviter à entrer dans l’Alliance, non pas à la place du peuple juif, mais à sa suite, auprès de lui, pour témoigner du Dieu Vivant d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, Dieu de justice, d’amour et de miséricorde.

 

Il est réellement ressuscité !