Une histoire qui se répète



L’affaire du bébé enlevé sous les yeux de ses parents dans la Creuse se termine d’une façon tristement banale. Hélas.

Même si deux enfants décèdent tous les jours sous les coups de ses parents d’après une étude de l’Institut national de la santé, la presse dans son ensemble, reflet de l’opinion commune, semble avoir adhéré au mensonge des parents ! Un kidnapping. Le déni de la maltraitance a décidément la peau dure. Comment pourrait-on soupçonner des parents d’être maltraitants ? Pire, de tuer leur enfant ! Même si le père a été condamné pour violences et que la famille est suivie par les services sociaux, selon les articles de presse récemment publiés. Cette triste histoire se répète inlassablement sans casser le stéréotype de la famille idéale.

L’enfant coupable

Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 18,10)

Encore une fois le message de Jésus à ce sujet est telle une bombe pour l’époque ! Mais de toute évidence, une partie essentielle de ce message du Christ n'a jamais été pratiquée ni même comprise par l'Église et la plupart des Chrétiens d’hier et d’aujourd’hui. L'éducation biblique considère les châtiments corporels comme une partie essentielle de l'éducation de l'enfant.

Je vous laisse parcourir les versets suivants : Proverbes 13 ;23 / 19 ;18 / 22 ;15  qui considèrent non seulement comme utiles mais comme indispensables les châtiments corporels. L'Ecclésiastique, livre plus récent, qui date du début du IIe siècle avant J.-C., n'est pas plus tendre que les Proverbes voir les versets : 30 ;1, 9 et 12.

Est-ce parce que les pères humains châtient leurs enfants « par amour » que Dieu lui-même est conçu comme un père dont la preuve de l'amour est le châtiment qu'il inflige ? Deutéronome 8 ; 6

L’enfant innocent

Les Évangiles ne parlent pas explicitement des châtiments corporels. Mais l'attitude de Jésus à l'égard des enfants est tout à fait nouvelle. Il présente l'enfant à ses disciples non pas comme un être imparfait et corrompu qui doit être corrigé, mais de façon radicalement contraire, comme un modèle à suivre… c’est à leur semblable qu’appartient le royaume des cieux…ou encore …Si vous ne retournez pas à l'état des enfants, vous ne pourrez entrer dans le Royaume des Cieux. Qui donc se fera petit comme ce petit enfant-là, voilà le plus grand dans le Royaume des Cieux.

Coupable ou innocent…

Quoiqu’il en soit, initier un enfant à la violence en lui faisant violence, c’est le scandaliser et …« Si quelqu'un doit scandaliser l'un de ces petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d'être englouti en pleine mer » (Matthieu, 18, 6).

Autrement dit, le péché de celui qui scandalise un enfant mérite la mort.

Ce billet est aussi le complément d'un article publié sur mon compte Facebook.