La paracha de cette semaine, Vayera, nous parle entre autre de Sodome et Gomorre où habite Lot, le neveu de Abraham. À la vue de l’éducation qu’il a reçu de son oncle on peut s’attendre à rencontrer quelqu’un de qualité. Pourtant Lot nous apparaît à tous les égards comme celui qui a raté sa vie.

Il s’installa dans la ville la plus corrompue au monde, Sodome, choisissant d’élever ses enfants dans un enfer sans Dieu. Il épousa une mégère qui lui rendit la vie amère, et qui finit sa propre vie en statue de sel. Plus tard, après qu’il eut été sauvé de l’apocalypse par les anges, il se réfugia dans une grotte, où il s’enivra tellement qu’il finit par avoir des enfants avec ses propres filles. Ses actes étaient considérés répugnants même dans la société immorale de l’époque ; son oncle Abraham fut contraint de déménager pour éviter la honte qui s’ensuivit.

Ce n’est pas le genre de gars que vous souhaitez inviter à vous rendre visite.

A-t-il vraiment tout raté dans sa vie, ou bien l’éducation reçue dans sa jeunesse chez Abraham a-t-elle laissé une petite marque ?

Méditons un épisode de la vie de Lot.

Deux anges, déguisés en hommes, viennent sur Terre pour détruire Sodome et sa banlieue. Ils entrent dans la ville, car ils doivent d’abord sauver le neveu d’Abraham et sa famille. Mais dans cette cité dépravée, où les visiteurs sont régulièrement mutilés (ou pire), il n’y a personne qui leur montre le chemin de la maison de Lot car Lot a été éduqué par Abraham et Sarah ; il a grandi dans une tente avec des entrées dans toutes les directions, une tente ouverte à tous.Et cette éducation s’est rappelée à lui ! Bien qu’il a rejeté la plupart de ce qu’il avait appris, mais il avait conservé un certain sens de l’hospitalité. Il ne pouvait pas laisser les sans-abri sans abri. Alors il les invite chez lui. À son insu, il fait entrer dans sa maison ceux qui allaient sauver sa vie.

L’Apôtre Paul nous demande de « combattre le bon combat », ne désespérons pas quelque soit le cas « désespéré » mais continuons à jeter notre pain à la surface de l’eau car la Parole de Dieu le dit : Un jour nous le retrouverons.