Comme pour le nombre 666, on a beaucoup discouru sur le nombre 153, cité en Jean 21 ; 11 :Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Une petite note dans ma bible m’indique que ce verset ferait référence au verset 10 du chapitre 47 de Ezéchiel :Des pêcheurs se tiendront sur ses bords; depuis En-Guédi jusqu'à En-Eglaïm, on étendra les filets; il y aura des poissons de diverses espèces, comme les poissons de la grande mer, et ils seront très nombreux. Ce qui ferait dire à certains auteurs que le nombre 153 de la pêche miraculeuse correspondrait au nombre des espèces de poissons connues à l'époque. Certainement 153 est le lien entre les deux versets mais je doute qu’il y est une quelconque relation naturaliste.

Par contre comme on peut s’étonner de la présence du nombre 153 dans le texte du nouveau testament, étonnons-nous aussi de la présence de l’expression : « depuis En-Guédi jusqu'à En-Eglaïm ». Pourquoi ne pas écrire simplement : « Des pêcheurs se tiendront sur les bords de la Mer morte… »  Si l’expression numérique de Guédi vaut 17 (3+4+10) ; l’expression numérique de Eglaïm vaut : 70+3+30+10+40 soit 153. Bonne pêche ! « Oui, me direz-vous, mais Guédi… 17 ? Quel rapport ? » 17= 10+7 ; 10 comme les 10 paroles de Moïse et 7 comme les 7 esprits de Dieu (Apoc.5 ; 6). N’oublions pas que les traductions vernaculaires du nouveau testament sont des traductions de copies de copies de textes grecs alors, honnêtement, pour un grec, un russe, un allemand ou un français et autre… 153 ou 351 … Quelle importance ? Aucune. Ce que nous retenons c’est que le filet était plein de gros poissons et qu’ainsi la pêche était miraculeuse à cause de celui sur qui reposait l’Esprit du Seigneur et qui voulait accomplir la loi.

Si vous n’êtes pas lassé, si oui allez directement à la conclusion, je me permets un autre exemple. Vous connaissez tous Zacharie 11 ; 12 : Et je leur dis: Si cela est bon à vos yeux, donnez-moi mon salaire, sinon, laissez-le. Et ils pesèrent mon salaire, trente pièces d'argent. ... texte que reprend l’écrivain de l’évangile selon Matthieu (Matt. 26 ; 14 à 16) en prenant soin d’y mentionner Judas. Et là encore, avouons-le, mis à part que ce n’est pas cher payé, 10 ou 30 ou 50 que nous importe le nombre de pièces. Mais pour l’écrivain hébreu, l’occasion était trop belle car 30= 10+5+6+4+5 soit iode, hé, vav, dalet, hé à savoir : Judas mais aussi La Judée (et non la Galilée ou la Samarie ?)

La conclusion est, je le crois mais vous ne l’êtes obligés, qu’il n’en est pas des lettres hébraïques comme celles des autres langues, car elles sont vivantes !