L’entame de mon dernier billet, « La pêche miraculeuse », était : « Comme pour le nombre 666, on a beaucoup discouru sur le nombre 153… » et nous avons disserté sur le nombre 153. Et le nombre 666 que peut-il nous apprendre ? Je vous rassure j’en ai aucune idée. Mais en relisant Apocalypse 13 je remarquai que 666 était le nombre de la deuxième bête ; dés le premier verset du chapitre il est parlé d’une « première » bête et c’est le verset 4 qui retint mon attention : « Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle? » ou « Qui est égale à la bête ? »  

Voilà une égalité mathématique à résoudre ; x (notre inconnu) = bête ; bien sûr il nous faut résoudre ce problème en lecteur hébraïsant. Comment ditons « Bête » en hébreu ? Seul mon dictionnaire français/hébreu peut me renseigner puisqu’il n’existe pas de N.T., original bien entendu, en hébreu. Donc notre égalité peut s’écrire : X= BéHéMaH suivant le principe de la gématrie : X= 2+5+40+5=52

Il ne nous suffit plus que de trouver des mots, hébreu bien sûr, dont l’expression numérique vaut 52 pour résoudre notre égalité.

Je rêve d’un lexique de gématrie, d’un logiciel où quand vous tapez 52 et vous avez la liste de tous les mots hébreux concernés par le nombre en question. En fouillant dans ma bibliothèque j’en ai trouvé quelques uns. Par exemple, 52= 2+50 = BN… Ben (fils) à qui on peut associé le nombre des têtes de la bête à savoir 7 = 5+2 et le nombre de cornes 10 = 5x2 souvenez-vous du fils sur qui repose les sept esprits de Dieu et qui est venu pour accomplir la loi, les dix paroles de Moïse.

Bernard Dubourg, dans son livre « L’invention de Jésus », adopte une autre forme de gématrie, le chiffrage par rang dans l’alphabet donc de 1 à 22. Et nous découvrons que « messiah » MeCHYaKH = 13+21+10+8 = 52 ;  RaBVNY (Rabouni)= 20+2+6+14+10 = 52.

L’agrégé en philosophie, passé maître dans l’étude du grec et de l’hébreu biblique déclarait peu de temps avant sa mort : « A longueur d’Evangiles et de N.T. des dialogues, des questions, des équivalences ou des oppositions sémantiques, des transferts de mots et de notions, se fondent en hébreu sur des monceaux de calculs arithmétiques : et personne ne les voit, personne ne les étudie - depuis des siècles. »

Pour terminer, je ne peux m’empêcher  de vous citer une autre gématrie  de l’écrivain ;

LeKHM (pain) a pour V.N. 78 comme les 78 noms qui se succèdent dans la généalogie de Jésus en Luc 3 ; 23-38. Jésus «  pain de vie » mais aussi «  Fils de Dieu » car 78 = 52 + 26

52 gématria de « Fils » et 26 gématria du tétragramme (YHVH). Vous remarquerez au passage que 52 est le double de 26 qui est lui-même le double de 13 .

Dieu est  Ekhad (13 Unique) et Il est ahava (13 Amour).

Bien sûr vous n’êtes pas obligés de me croire…