S’il crie à moi, je l’entendrai, car je suis miséricordieux.

Le fait qu'un ouvrier qui, durant toute la journée, a peiné dans l'espoir d'être payé et qui ne reçoit rien: c'est comme un homme qui marche sur la route avec, derrière lui, son âne. Il achéte une gerbe de blé, la met sur son épaule incitant ainsi son âne à le suivre, car ce dernier croit que la gerbe est pour lui. Arrivé à la maison, que fait l'homme? Il suspend la gerbe de sorte que l'âne ne puisse l'atteindre. Cet homme mérite qu'on lui dise: Scélérat! Durant tout le chemin l'âne n'a marché qu'à cause de la gerbe, et tu ne lui donnes pas!

Cette histoire n'est-elle pas le reflet de la crise révolutionnaire qui a éclaté au Proche-orient? La révolution du monde arabe n'est pas le résultat d'un extrémisme musulman, c'est une révolte des minorités pauvres bafouées pour les profits d'une minorité. Et que dit la Parole de Dieu au sujet d 'un tel comportement?

Exode 22; 25-26Si tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil; car c’est sa seule couverture, c’est le vêtement dont il s’enveloppe le corps: dans quoi coucherait-il? S’il crie à moi, je l’entendrai, car je suis miséricordieux.

Les événements de Tunisie et d'Egypte devraient faire réfléchir et trembler toutes les minorités tyraniques qui abusent et martyrisent leurs semblables pour acquérir « pouvoir et richesse » car: S’il crie à moi, je l’entendrai, car je suis miséricordieux.

L'immoralité des gouvernements qui ont opté pour la même stratégie économique que des Ben Ali ou Moubarak, en faisant travailler dans des conditions de rémunérations inhumaines, sous le prétexte que cela assure le travail des pauvres, des familles vivant dans la faim avec leurs enfants ne restera pas impunie car:

Exode 22; 20-23 Tu ne maltraiteras point l’étranger, et tu ne l’opprimeras point; car vous avez été étrangers dans le pays d’Egypte. Tu n’affligeras point la veuve, ni l’orphelin. Si tu les affliges, et qu’ils viennent à moi, j’entendrai leurs cris;

                                ma colère s’enflammera, et je vous détruirai par l’épée;

                        vos femmes deviendront veuves, et vos enfants orphelins.

Mis à part le « je vous détruirai par l’épée... » pourquoi craindre la colére de l'Eternel? Tous nous mourront, juste ou injuste. La véritable sentence est dans la fin du verset: ...vos femmes deviendront veuves, et vos enfants orphelins.

Ce n'est pas une simple tautologie, c.àd. une répétition pure et simple de la 1ére partie du verset mais l'énoncé d'un châtiment.

Soit on comprend que le péché et le châtiment doivent s'équilibrer: Tu affliges la veuve et l’orphelin...donc...vos femmes deviendront veuves, et vos enfants orphelins.

Soit on comprend que « vos femmes et vos enfants » n'auront pas le réel statut de veuve et d'orphelin parce que l'on ne retrouvera pas le corps du mari; donc les femmes ne pourront pas se remarier et les enfants seront privés de l'héritage de leur père.

N'est-ce pas ce qui se passe après la destitution des tyrans?

Souvenons-nous que le texte parle des cas les plus fréquents, d'êtres faibles, mais il en va de même pour toute autre personne. « Tu me maltraiteras pas! » doit être le rérsumé de ce chapître 22 du livre de l'Exode repris par Jésus en ...

Luc 17:2 Il vaudrait mieux pour lui qu’on mît à son cou une pierre de moulin et qu’on le jetât dans la mer, que s’il scandalisait un de ces petits.