Je crains qu'encore une fois les pauvres gens qui n'aspirent qu'à vivre en paix ne soient en train de nous donner une leçon. Ils nous rappellent dans les pays arabes en révolution et particuliérement en Libye que la liberté à un coût : le sang !

Pourtant qui mieux que l'Eglise le sait.

Le plaisir de Dieu c'est que l'homme soit libéré de toute oppression, de la peur, de la maladie, de la misère. Le plaisir de Dieu c'est le droit de tout homme à mener une vie digne et responsable. Et Jésus s'est entiérement consacré au plaisir de son Père; en libérant les esclaves, en consolant les désolés, en rassasiant les affamés, en guérissant les malades, en pardonnat les pécheurs; ce plaisir de Dieu, Jésus l'a poursuivi jusqu'à la mort, et il en est mort. Ce fut le prix de notre liberté!

La vie éternelle n'existe pas sans liberté, si elle n'existe pas pour les esclaves, elle n'existe pas non plus pour les tyrans car une armée qui détruit les libertés d'un peuple au lieu de les protéger non seulement perd sa raison d'être mais devient un véritable fléau. Leur arme principale n'est pas la force mais la dissimulation de leurs véritables intentions, et ainsi ces tyrans parviennent à tromper beaucoup de chrétiens. Les états totalitaires ne peuvent tolérer l'Eglise que soit sous forme d'une secte -un petit groupe de gens inoffensifs s'occupant du salut de leur âme - soit sous forme d'un musée que les touristes du dimanche viennent visiter et admirer. La seule issue pour le disciple de Jésus comme pour le defenseur de la justice et de la liberté : devenir martyre ( au sens biblique du terme, bien entendu! )

Dans un précédent billet "L'empathie divine"; je rappelai cette vérité que Jésus était vraiment homme et vraiment Dieu, et qu'en Lui la nature humaine et la nature divine étaient conjointes donc il me semble que cela veut dire qu'en Jésus-Christ les droits de Dieu et les droits de l'homme sont conjoints. Violer les droits de l'un c'est violer les droits de l'autre.

Notre relative tranquilité ne doit pas nous faire oublier le respect que nous devons à tous ces hommes et ces femmes, ces familles chrétiennes ou non qui, avec un courage inlassable, se battent, souffrent infiniment et meurent atrocement pour un avenir paisible et serein auquel ils ont droit!