Il est 17h dans une ville de la "côte est" des Etats-unis. Tout est encore calme dans ce quartier résidentiel où une aire de jeux, de détente est entourée d'immeubles de quatre étages. Un endroit discret tranquille sur lequel un F18 de l'US Airforce s'écrase! 

Il est 21h sur une autoroute Suisse. Un autocar flambant neuf ramène dans leur famille, en Belgique, une quarantaine d'enfants heureux de leur vacance à la neige. La route est belle, déserte, les chauffeurs expérimentés, dans un tunnel, le car s'encastre dans un mur!

Logiquement, on devrait lire dans les journaux: " Une castastrophe aux Etats-unis!!!.... Un accident de circulation en Suisse. Aucune commune mesure entre les deux faits. D'un coté des dizaines de morts de l'autre quelques blessés légers."                    Seulement, rien n'est logique. C'est un deuil national en Belgique et un soulagement aux Etats-unis. Il faut avouer que ces événements nous mettent mal à l'aise. Nous n'avons aucune explication aux conséquences de ces deux accidents qui sont un non-sens, une folie.

Nous sommes dans le même état d'esprit que ce centenier romain chargé de la sinistre besogne d'exécuter trois prisonniers que la justice avait condamné à la crucifixion. Il y a deux mille ans, à Jérusalem, trois hommes attendaient dans leur cellule le moment de leur exécution. La justice les avaient justement condamnés à la peine capitale. Au même moment, un autre homme est accusé et la même justice ne trouve aucun motif pour le condamner. On serait tenté de penser: " Le coupable sera crucifié!... l'innoncent sera relaché." Logique.

Mais il va se produire l'imprévu, un non-sens, une folie, le plus coupable des trois, un nommé Barrabas, est sorti de prison pour s’entendre dire : "Barrabas, tu es libre!" Le centenier en lisant un écriteau en trois langues qui indiquait le motif de la condamnation du remplaçant de Barrabas, Roi des Juifs, devait penser: "Voilà bien la justice des hommes, c’est le plus coupable qu’on gracie ! Et l'innocent qu'on condamne..." La conduite du troisième condamné ne lui paraissait pas être celle d’un brigand.

Etait-ce un vrai roi qu’il conduisait au supplice ? Son langage, son attitude, jusqu’à son regard, tout trahissait qu’il n’était pas un homme ordinaire. L’écriteau fut appliqué sur la croix et le roi le fut aussi. Ce centenier fut le témoin le plus rapproché de la mort de Jésus. Nous ne savons pas ce qu’il vit, mais ce qu’il vit le bouleversa tellement que, au moment où la terre trembla, son cœur aussi trembla et il ne put retenir ce cri : Assurément cet homme était Fils de Dieu ! (Matt.27 :54). Dans ces ténèbres tragiques, son cœur s’était donné à Jésus-Christ car la Bible dit que personne ne peut dire en toute vérité que Jésus-Christ est Seigneur sinon par le Saint-Esprit.

Puisse le non-sens de certains événements nous rappeler, de même que la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent, un innocent qui volontairement prend la place d'un coupable est un non-sens, mais elle est la puissance de Dieu pour nous qui croyons.