Un tribunal allemand condamne la circoncision pour motifs religieux C’est le contraire de la « liberté religieuse » insistent les juges allemands, puisque le bébé de huit jours, dans la tradition juive, n’est pas du tout en mesure de choisir. Son père choisit donc pour lui.

La justice allemande a-t-elle oublié qu'il y a plus d'un demi siécle elle ne se souciait guére de l'avis des enfants juifs; la circonsision était un excellent passeport pour les camps d'extermination!

Balak voulait combattre nos pères par des armes spirituelles. Il opposa au grand guide d'Israël l'homme le plus important du monde païen; Balaam était chargé de vaincre, par la force de son esprit, Israël, dont la seule puissance est également une puissance de l'esprit. Mais le paganisme ne devait pas plus triompher par ses forces spirituelles, qu'il n'a jamais pu combattre Israël par la force brutale; pas plus que la main d'Ésaû n'a jamais pu étouffer la voix de Jacob. Le Seigneur daigne apparaître, dans une vision nocturne, au prophète païen, et lui défend de maudire Israël, « car il est béni. » Balaam, sachant qu'il doit se soumettre au commandement divin, dit aux envoyés du roi: « Quand Balak me donnerait son palais plein d'or et d'argent, je ne pourrais transgresser l'ordre de l'Éternel, mon Dieu, ni rien faire de petit ou de grand. » Pourtant il part le lendemain, dans l'espoir, sans doute, de trouver une heure ou un lieu propice pour lancer ses imprécations sur les israélites et gagner le prix de son vil métier. Voilà pourquoi le Seigneur s'irrita contre lui et plaça sur son chemin un ange pour lui faire obstaole.

Ils sont malheureusement nombreux les hommes qui, comme Balaam, possèdent des inspirations divines, des dons précieux d'en haut pour faire le bien sur la terre, répandre la bénédiction autour d'eux, et qui, cependant, sont prêts, jour et nuit, à faire le mal, à vendre pour un peu d'or leur parole, leur plume, leur conscience, à mettre la lumière qui les éclaire au service des ténèbres et de la malédiction. Ils ne voient pas qu'ils sont engagés dans une mauvaise route, que le ciel est irrité contre leurs projets, que l'ange du Très-Haut protége ceux dont ils cherchent le malheur et la ruine; ils n'entendent pas la voix de la justice, de la vérité et de l'innocence, qui, comme l'âne de Balaam, proteste contre les coups qu'ils portent et contre les desseins qu'ils méditent. L'innocente monture du devin fut frappée pour avoir été plus clairvoyante que son maître et n'avoir pas voulu le porter à une œuvre abominable.

Combien, hélas! est-il de peuples dans l'histoire que l'Intolérance a rabaissés à l'état d'"âne de Balaam", à l'état d'instruments de haine et de persécution! Ils aperçoivent l'ange du Seigneur, le glaive flamboyant de la colère céleste; ils voient, ils touchent le châtiment; ils se prosternent devant un Dieu de justice, d'amour et de charité ; et pourtant ils ne s'arrêtent pas dans le chemin du mal, et n'écrasent pas le pied du monstre, et ne brisent pas la tête du serpent!... Comme l'âne de l'Écriture, ils quittent la grande route, la route droite, celle de la justice et de la loi, entrent dans les champs foulent aux pieds le bien, les droits, la liberté, la religion d'autrui; puis, poussés par une fatale influence dans une voie étroite dans une voie funeste, où il n'est plus possible d'avancer dans le mal et l'injustice, dans l'illégalité et la violence, ils ouvrent les yeux, se sentent frappés, succombent sous les coups de Balaam, et tombent sous les ruines qu'il a faites autour d'eux et sur eux...

C'est tout le message de Yad vashem, à Jérusalem....