Où est le mal? C'est souvent l'expression qui nous vient à l'esprit quand on nous reproche quelque chose qui nous paraît anodin. Une question que l'on pose pour se justifier quand notre attitude contrarie notre prochain.

Par sept fois dans le 1er chapître de la genèse, il nous est dit que la création est "bonne" voir "trés bonne" pour la derniére occurence dans ce chapître. "Bon" traduit le terme hébraïque " tov " dont le contraire "mauvais" traduit le terme : " ra ", qui n'est jamais mentionné dans ce même chapître. On comprend que dans ce monde -haolam hazeh- si tout est "tov", rien n'est "ra"!

Pourtant il existe un arbre dont le fruit nous fait connaître ce qui est bon et ce qui est mauvais. Le tov étant partout et le ra nul part... on ne nous dit pas tout!

Après une longue recherche, parmi les 693 occurences du mot bon et ses dérivés que bible on line propose la 561éme a fait "tilt" en effet en Jean 10;11 Jésus nous dit : Je suis le bon berger...  poimèn o kalos..., en grec, que l'on peut traduire par : je suis le beau berger.

Et à l'affirmation : "Ce n'est pas beau ce que tu as fait!" quelqu'un répondra : "Mais enfin où est le mal?"

Le berger de la péricope n'est ni beau, ni bon ; il agit conformément à sa fonction de berger qui n'abandonne pas le troupeau dont il a la charge. Il est tov, il est kalos, il est vrai et honnête en donnant sa vie pour ses brebis.

Et si dans le 1er chapître de la genése "haolam hazeh" était vu par Dieu comme conforme, adéquat, adapté à Sa pensée; l'arbre de la connaissance ne discrimine pas le bien du mal mais le conforme du non-conforme, l'accord du désaccord. "Vetz hada'at tov vera " est l'arbre qui fait chercher dans le conforme divin, dans l'accord du non-conforme, du désaccord, qui, comme le ra, n'existent pas dans ce monde.

S'il nexiste pas il faut l'inventer!

L'humanité l'a fait, les hommes ont inventé le ra, se séparant ainsi de Dieu. La théorie du genre en est un exemple flagrant, dans la création de l'humanité l'homme a touvé une anomalité. Le mal aurait pu être définitif et suplanter le bien sans l'intervention du salut, yeshouha.

Mais bien sûr vous n'êtes pas obligés de me croire.