Cette semaine la paracha a pour titre : Vayéra – Il apparut – premier mot de Genèse 18, 1 - 22, 24 Dans ces passages, Dieu rend visite aux malades, des anges déguisés mangent du pain et de la viande, Sodome est détruite, Lot se saoule, Sarah rit et enfante et un père et son fils affrontent l'ultime épreuve de la foi sur un sommet de Jérusalem.

Voici déjà les vacances de Toussaint qui cette année dureront deux semaines et beaucoup de parents s’en inquiétent, « Un problème de plus ! » pensent-ils. Combien sont nombreux et complexes les problèmes liés à l’éducation des enfants mais malgré tout chaque parent a le devoir de tout mettre en œuvre pour éduquer au mieux et protéger ses enfants.

C’est un sujet de méditation suscité par le verset 9 du 21 éme chapitre de la genèse : Sara vit le fils d'Agar l'Egyptienne, que celle-ci avait enfanté à Abraham, se livrer à des railleries.

Craignant pour son fils Isaac, Sarah demanda à Abraham de renvoyer Hagar et son fils, Ismaël. Est-il absurde de penser qu’avec le temps Isaac aurait pu influencer Ismaël dans le bon sens ? Je ne pense pas parce que le bien triomphe du mal mais pourtant Dieu donne raison à Sarah quand Abraham exprime des réticences à renvoyer Hagar.

Certainement, Sarah, prophétiquement, vit que l’influence réciproque des deux garçons comportait un plus grand danger pour Isaac qu’un profit pour Ismaël.

Puisse le Saint-Esprit venir en aide aux parents afin d’évaluer l’impact des fréquentations de leurs enfants, sans provoquer de dégâts ni sur l’enfant « non fréquentable », ni sur leurs progénitures.

ANECDOTE

Un jour, on annonça à une femme qui venait d’accoucher, que son bébé avait une malformation cardiaque et qu’il ne vivrait pas très longtemps. Devait-allaiter son enfant, sachant que par cet acte elle allait s’attacher d’autant plus à lui, et que le moment de la séparation serait de fait encore plus douloureux ? Dans la prière et la méditation de la Parole, elle comprit qu’une mère n’avait pas à abandonner son enfant quelque fut le tragique de la situation ; elle était là pour le rassurer et le calmer. Elle s’humilia pour son égoïsme du fait qu’elle ne voulait pas supporter de voir la souffrance. La lecture de Genèse 21 ; 15 et suivants l’éclaira sur la décision à prendre car elle comprit que les cris d’une personne qui supplie égoïstement ne parviennent pas jusqu’à Dieu car celui-ci « entendit la voix de l’enfant » et non pas celle de sa mère.