Si vous ne connaissez pas cette "parabole" de Prévert je vous invite, avant de méditer, à la lire et à l'écouter lue par Yves Montand sur le site : http://www.faisceau.com/pica_let_pre_pro1.htm 

C'est en étudiant ce poême avec mon petit-fils, en "pensant ensemble", que je compris que ce texte de Prévert, comme pratiquement tous ses écrits, comme les paraboles de Jésus, rend très bien la vie avec les situations que l'on peut voir chaque jour, des temps forts tout remplis de joie, de tendresse, d'amertume.

 Nous voyons "Une pomme" naturellement posée dans une assiette comme l'homme dans son milieu naturel, à savoir, la vie, sujet de l'attention du "peintre de la réalité" comme l'homme est sujet de l'attention de l'autre. Remarquez combien cette pomme qui "bouge", qui parle et qui pense, "elle a son mot à dire et plusieurs tours dans son sac", qui vit, "elle se déguise", est un sujet de trouble, d'inquiétude, d'incompréhension pour le peintre "qui essaie vainement de la peindre".

Combien d'hommes et de femmes nous étonnent par leur comportement, nous essayons vainement de les comprendre mais des centaines de lois et de prescriptions morales nous obligent à les juger, à les condamner. Comme le peintre de la réalité nous sommes étourdis et nous nous endormons, nous les oublions et ils se perdent. Picasso, "qui passait par là", comprit que la pomme n'était pas une nature morte. Il l'éleva à sa vraie place, "Il la mangea". Enfin, la pomme fut satisfaite car on avait eu égard à sa présence dans l'assiette, dans la vie. Et la pomme dit: "Merci!"

Pardonnez-moi le vagabondage de mon imagination, Prévert n'est pas Jésus mais il avait le soucis du bonheur de l'humanité. Nous qui avons été appelé à suivre Jésus nous avons à travailler pour le bonheur du troupeau. Comme Jésus, il nous faut rechercher la brebis perdue.

Père et mère, nous qui aimons nos enfants, le cœur ému, les yeux pleins de larmes, nous écrions-nous souvent : Que le Seigneur les bénisse ! Leur enseignons-nous le Christ ? Toute autre instruction qui oublierait Christ n'est qu'un leure attirant la malédiction. Nous avons des amis qui nous sont chers. Nous cherchons leur intérêt, c'est bien,; mais souvenons-nous que "celui-là est un ennemi qui ne pense pas aux intérêts éternels de celui qu'il aime." Penser aux intérêts de leur âme, c'est leur montrer Christ. Notre famille, notre commerce , notre travail attendent beaucoup de nous aussi nous travaillons pour le bien-être de notre maison, de nos associés, de nos collègues. Tout ceci serait très bien : si ce monde était tout et nous serions une bénédiction pour ceux qui nous entourent. Mais c'est le monde qui est au-delà de la tombe qui est tout. Pour leur être en bénédiction, nous devons les amener à la connaissance de la foi, de l'amour, de Jésus.

Béni soit Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ

(Ephésiens 5;3)

 Mais la bénédiction ne sera vraiment complète que lorsque nous entendrons de la bouche même de Dieu ces paroles de bienvenue : « Venez, les bénis de mon Père, entrez dans le royaume préparé pour vous dès la fondation du monde !