La courbe du chômage doit s'infléchir à la fin de l'année, dixit: qui vous savait! Est-ce réellement possible? Je laisse chacun répondre. Je voudrais juste relater un évènement de ce type qui est relaté dans la bible dans le livre des actes des apôtres: " Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous. Car il n'y avait parmi eux aucun indigent : tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres ; et l'on faisait des distributions à chacun selon qu'il en avait besoin." Quelque soit la version, il est écrit: "Car il n'y avait parmi eux aucun indigent."

Les premiers chrétiens ne payaient pas la dîme mais ils donnaient des offrandes volontaires, selon leurs moyens; offrandes qui étaient distribuées aux chrétiens nécessiteux.

Aujourd'hui, à quoi sert l'argent récolté dans les églises toutes dénominations confondues? Sommes-nous certains que nous ne pouvons pas acheter la paix, la délivrance, la guérison en un mot la bénédiction avec notre argent? Si oui, alors pourquoi juger les indigents, les nécessiteux, de trouver des raisons à leur misère au lieu de leur venir en aide selon nos moyens?

Vous serez saints, car je suis saint. 1 Pierre 1;16

Être saint, ce n'est pas, avec et selon Jésus, se tenir à l'écart ou être différent des autres et du monde en se persuadant détenir la vérité. Avec Jésus, l'idée de sainteté a rejoint l'idée d'égalité, l'idée de responsabilité. Le principe de la sainteté, c'est la responsabilité de chacun envers son prochain. L'oeuvre de la sainteté, c'est la distribution. 

"La bonne volonté est agréable selon ce qu'on a, et non point selon ce qu'on n'a pas." 2 Cor 8;12

"Donner par la foi" en croyant que Dieu multipliera par cent cette offrande est le fruit de la cupidité et la bible affirme que le Seigneur considère de tels dons comme inacceptables. Et l’apôtre Paul va encore plus loin en disant : « Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien. »

Le bien n’est pas une valeur marchande qui peut rapporter « des mille et des cent », au contraire, Jésus a enseigné que le bien que l’on fait n’a aucune valeur pour soi-même. C’est surprenant voir désolant et peut-être même révoltant et d’une certaine façon… le bien nous révolte !

La première offrande que Dieu demande c’est notre cœur et non notre argent.

Mais bien sûr, vous n’êtes obligés de me croire !