Le chapitre 4 de l’Exode pourrait avoir pour titre : Offrande pour le péché involontaire.  Nous y voyons que tout le monde est égal devant la faute mais pas devant la réparation de la faute. En effet, il est écrit :

Verset 1 : Si c’est le sacrificateur… il offrira un jeune taureau sans défaut.

Verset 13 : Si c’est toute la communauté d’Israël … Il offrira un taureau.

Verset 22 : Lorsqu’un prince … Il offrira un bouc mâle sans défaut.

Verset 27 : Si c’est quelqu’un du peuple … Il offrira une chèvre femelle sans défaut.

Par delà le fait que ces versets mettent en évidence quatre types d’offrandes pour quatre types d’individus, j’ai voulu porter votre attention sur les mots qui les introduisent.

Presque toutes les versions traduiront le verset 22 : Si un prince – ce qui semble logique – mais il n’est pas écrit, comme pour les autres versets : אִם  נָשִׂיא - Si un prince – mais :   

             אֲשֶׁר    נָשִׂיא - Lorsqu’ un Prince.

La première occurrence de l’association de ces trois lettres – aleph, shin et resh – nous la trouvons en Genèse 30 ; 13 : Léa dit : Que je suis heureuse! car les filles me diront heureuse [ashar]. Et elle l’appela du nom d’Aser.

« Que je suis heureux ! » pourrait se dire le prince repentant « car mes sujets me diront heureux. »

En pleine campagne électorale, chaque candidat met en avant ses mérites personnels et dévalorise son adversaire croyant ainsi conquérir la nation. Et la nation choisit l’élu … croyant que celui-ci la rendra heureuse … mais en fait, elle reçoit le dirigeant qu’elle mérite.

 

Mais vous n’êtes pas obligé de me croire …