Au seuil de la nouvelle année il est d’usage d’adresser ses vœux aux personnes qui nous sont chères aussi on espère pour chacun et chacune une bonne et heureuse année, une bonne santé et une relative prospérité mais…

Depuis le temps que l’on se souhaite une bonne année ! Jamais d’ennuis ? Pas de soucis, petits ou grands ? Depuis le temps que l’on se souhaite une bonne santé ! Pas de rhume ? Pas une visite chez le médecin qui nous inquiète, nous angoisse ? Pas même une petite rage de dents? Depuis le temps que l’on se souhaite de l’argent toute l’année ! Aucune frustration aux vitrines des boutiques ? Pas même une inquiétude en découvrant une enveloppe à fenêtre dans sa boîte aux lettres ?

Etrange comportement de notre part, nous souhaitons à nos amis, nous désirons pour nos proches des choses sans leur demander leur avis ! Voyons dans l’Evangile, comment Jésus satisfait ceux qui l’abordent.

Dans l’évangile de Jean, chapitre 5, à la piscine de Béthesda, se trouve un homme grabataire depuis 38 ans ; Jésus le voyant l’interroge : « Veux-tu être guéri ? »                     Dans l’évangile de Marc, chapitre 10, à Bartimée, l’aveugle, Jésus lui demande « Que veux-tu que je te fasse ? »

Sur l’ordre de Jésus, le grabataire se lève et prends son grabat, le non-voyant recouvre la vue…aucune manipulation thérapeutique, aucune formule incantatoire, juste ce constat : « Ta foi t’a sauvé ! »

« Tout est possible à celui qui croit ! » Dans notre culture, croire en Dieu équivaut à admettre son existence, pour les hommes et les femmes de la Bible, l’existence du divin ne suscite aucun débat, la question était de savoir si on pouvait faire confiance en ce Dieu et en sa Parole.

Jésus est éveilleur de foi, éveilleur de confiance en Dieu mais aussi en nous-mêmes.

Puissions-nous être nous-mêmes des éveilleurs de foi pour nos proches, nos amis en répondant à leur désir, à leur demande par une parole de confiance.