Cette semaine la paracha a pour intitulé : Hayé Sarah – la vie de Sarah -. Le billet, « la mort avant la vie » dans la catégorie « Hébreu » aborde le sujet mais cette fois après avoir lu, en hébreu, le chapitre 5 de la genèse, soit la longue liste des ancêtres d’Adam à Noé et en le comparant au premier verset de la paracha : La vie de Sara fut de cent vingt-sept ans; telle fut la durée de sa vie. Gen 23 ;1, on remarquera une étrangeté. Tout le long du chapitre 5 de la Genèse, les âges des patriarches sont notés ainsi unités, dizaines et centaines, par exemple pour Yered au verset 18 il est écrit qu’il vécut « deux et soixante années et cent années » (162 années) ; tandis qu’au chapitre 23 de la Genèse il est écrit : … cent ans et vingt ans et sept ans… Si l’Esprit Saint donne l’âge de Sarah d’une manière inhabituelle pour un hébreu, nous devons y réfléchir. Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. Luc 2;52 Le chapitre 5 nous donne l’âge d’une façon croissante et le chapitre 23 dans un ordre décroissant ; croissant suivant la stature et décroissant suivant la sagesse. Peut-être qu’il nous faut réfléchir, ici, sur notre stature spirituelle, notre vraie valeur pour Dieu. La beauté intérieure d’une petite fille de sept ans n’a rien à voir avec celle d’une femme de vingt ans qui elle est encore en-dessous de celle d’une femme au soir de sa vie. N’est-ce pas ce qu’exprime Proverbes 31 ;30 : Mensonge que la grâce! Vanité que la beauté! La femme qui craint l'Eternel est seule digne de louanges.

Anecdote :

A la suite d’une série d’examens médicaux approfondis, la fille d’un rabin apprit qu’elle ne pourrait jamais avoir d’enfants. Cela faisait déjà une quinzaine d’années elle était mariée et un enfant était vraiment l’espérance du couple. Cette nouvelle lui déchira le cœur et elle allait éclater en sanglots quand elle réalisa que son père était à coté d’elle étudiant la Torah. Elle se retint et se précipita dans l’écurie où sur la paille des chevaux elle répandit sa peine. Peu de temps c’était écoulé quand survint son père, en la voyant ainsi allongée en sanglots au milieu des chevaux, inquiet, il lui demanda ce qui se passait. Sa fille lui répondit qu’il savait bien pourquoi elle souffrait tant. Il répliqua alors : « Je sais pourquoi tu pleures, mais pourquoi, ici, dans l’écurie ? » Elle répondit : « Tu étais en train d’étudier alors je n’ai pas voulu te déranger ». Son père, profondément ému et ébloui par la grandeur d’âme de sa fille lui dit en retour : « Je te bénis, ma fille, et qu’avec l’aide de Dieu tu aies un fils qui illumine le peuple juif de sa torah et que rien n’empêche jamais d’étudier ! » Quelques temps après elle eut un petit garçon qui est aujourd’hui une figure spirituelle reconnue de tous en Israël.